Vous voulez devenir conducteur de VTC (voiture de transport avec chauffeur) ? Pour cela, vous devez remplir des conditions (permis depuis 3 ans, casier judiciaire vierge), réussir un examen, avoir la carte professionnelle VTC, vous inscrire au registre des VTC. Vous devez choisir votre statut d’entrepreneur (micro-entrepreneur, EI: EI : Entrepreneur individuelEI : Entrepreneur individuel, société). Nous vous présentons les informations nécessaires.
Vérifier que vous pouvez devenir chauffeur de VTC
Avant de vous lancer, vous devez remplir toutes les conditions suivantes :
Avoir le permis de conduire (catégorie B pour les VTC, catégorie A pour les VMDTR: VMDTR : Véhicule motorisé à deux ou trois roues (sous-entendu « de transport avec chauffeur »)VMDTR : Véhicule motorisé à deux ou trois roues (sous-entendu « de transport avec chauffeur »)) depuis 3 ans minimum (ou 2 ans si vous avez fait de la conduite accompagnée)
Avoir un casier judiciaire vierge sur le bulletin n°2 : pas de condamnation pénale
Avoir passé un contrôle médical ayant donné lieu à un avis médical positif approuvant que vous pouvez exercer ce métier (cerfa n°14880). Seul un médecin agréé peut faire ce contrôle. Ce n’est pas votre médecin traitant. Vous trouvez la liste des médecins agréés sur le site internet de votre préfecture.
Avoir le brevet de secourisme (formation PSC1) depuis moins de 2 ans
Comment anticiper les difficultés ?
Préparez-vous à votre futur métier :
Vous pouvez suivre une formation pour connaître l’entrepreneuriat
Initiez-vous à la gestion et à la comptabilité
Ces formations sont facultatives, mais recommandées pour votre réussite.
Prévoyez les difficultés
Faites une réserve financière pour faire face aux imprévus
Préparez-vous au rythme soutenu de travail
Temoignage de chauffeur
Après vingt ans à bosser dans l’ingénierie pour des grosses boîtes comme Engie, EDF, Thales ou Danone, à Paris et en région parisienne, Erwann, 46 ans, en a eu sa claque du manque d’autonomie et de l’ultra verticalité des organisations qui l’employaient: « Le système de l’entreprise, c’est compliqué quand tu es d’une nature indépendante, comme moi, détaille-t-il. Et quand tu travailles en relation étroite avec les DG de grands groupes, que tu n’aimes ni l’autorité ni les rapports hiérarchiques, là, ça devient dur ! » L’ingénieur a négocié il y a deux ans une rupture conventionnelle, empoché une indemnité confortable et s’est tourné vers l’activité professionnelle qui lui faisait de l’œil depuis des années : chauffeur. De taxi et de VTC (véhicule de transport avec chauffeur).
Un choix mûrement réfléchi : « J’adore conduire, donc bosser en roulant, ça faisait d’une pierre deux coups ! » Et préparé : côté taxi, il s’est associé avec un chauffeur exerçant dans le sud de la France et a payé la moitié d’une plaque utilisable uniquement dans les Alpes-Maritimes (06), où il descend régulièrement. Côté VTC, il a obtenu son examen VTC (lire l’encadré), téléchargé l’appli Uber et chargé ses premiers clients dans la Mercedes Break flambant neuve payée grâce à son indemnité de licenciement. En parallèle, il a aussi créé sa boîte de consultant informatique. Mais en ce moment, les clients se font rares : « Heureusement que je suis chauffeur ! », s’exclame-t-il.